La Consoude, c’est avant tout la plante des guerriers, celle qui répare les os brisés et les plaies profondes. Elle cicatrise et apaise le corps meurtri…
On la trouve sous plusieurs formes : Pommade, soins cosmétiques, lotion tonique pour la peau… Vous pouvez également faire votre propre préparation, récoltez les racines à la fin de l’hiver, pour les feuilles vous pouvez les cueillir tout au long de la végétation.
Pour soigner et cicatriser les blessures
De par sa composition, le champ d’action de la Consoude s’avère vaste, elle est tout à la fois : Cicatrisante, vulnéraire, astringente (Resserre et assèche les tissus), émolliente (Adoucit les tissus), béchique (Pour la toux), rafraîchissante (Diminue la pépie), adoucissante (Soulage les inflammations), calmante, expectorante, analgésiante (Atténue la douleur) et anti-hémorragique.
Elle doit en grande partie ses propriétés bienfaisantes à la présence d’allantoïne qui favorise la multiplication cellulaire, mais aussi le développement des globules blancs et améliore de ce fait la résistance aux attaques virales. La pulpe de racine fraîche et la solution la plus active (Par rapport aux feuilles).
A appliquer en compresse ou cataplasme.
A consommer avec modération
A cause de sa concentration en pyrrolizidines (Substance toxique pour le foie) il est déconseillé d’utiliser la consoude en usage interne. Attention également à ne pas en abuser en externe, il est recommander de ne pas excéder une utilisation de 2 à 4 traitement par jour et pas plus de 6 semaines par an en cumulé.
Fortement déconseillé aux malades hépatiques, aux enfants, aux femmes enceintes et aux mères qui allaitent leur bébé.
Salutaire depuis des millénaires
Dès le 1er siècle, Dioscoride la proposait aux personnes crachant du sang ou ayant hémorroïdes, Au 16ème, Fernel la prescrivait contre l’hémoptysie et la phtisie, au 19ème siècle Macalister l’utilisait en infusion contre les ulcères. On s’en servait aussi pour guérir les maladies respiratoires comme les bronchites, les trachéites et autre toux..
D’autres recherches et usages montreront également son utilité contre les gerçures du sein, elle fût à l’époque très utilisée dans les campagnes par les nourrices et s’avérait être très efficace. Naguère elle était aussi consommée en infusion contre les leucorrhées, vaginites, métrites et autres inflammations génitales féminines.
Si on sait qu’elle fut utilisée en Europe depuis l’antiquité pour de multiples usages, en France c’est par les travaux de Leclerc que commence véritablement l’histoire thérapeutique contemporaine de la Consoude. Ce médecin militaire phytothérapeute a pu lors de la Première Guerre mondiale apprécier pleinement l’efficacité de la plante, notamment sur sa propension à réparer le derme des soldats blessés/brûlés…
En 1947 les travaux de Teissier montre que la grande consoude permet de déterger les plaies et d’estomper les suppurations. Elle facilite également la régénération des tissus épidermiques, soulage et calme également les brûlures du 1er degré.